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Frédéric Polier, « POUR VACLAV HAVEL » de Friedrich Durrenmatt

Frédéric Polier, « POUR VACLAV HAVEL » de Friedrich Durrenmatt

(changement de titre par rapport à ce qui était annoncé)

La soirée dédiée à Friedrich Dürrenmatt explore la tension entre liberté et enfermement avec une touche d'ironie et de satire, rendant la réflexion sur la tyrannie à la fois amusante et perturbante. Le discours de Dürrenmatt, revisité par Frédéric Polier, interroge la nature du pouvoir et de la liberté, en faisant du théâtre un espace de résistance intellectuelle. Le spectacle souligne la tyrannie moderne, sous des formes variées comme la surveillance et le conformisme. Il invite à une réflexion profonde sur le rapport à l’autorité dans le monde contemporain.


DÜRRENMATT ET LE PARADOXE DE LA LIBERTÉ

Laspectacle amène une note ironique et satirique à ce qui pourrait sembler une réflexion solennelle sur la tyrannie. Le discours de Dürrenmatt en l’honneur de Vaclav Havel, présenté par Polier avec une nouvelle transformation, est une véritable pièce de théâtre à lui seul. Dürrenmatt, avec son ironie mordante, introduit une tension entre liberté et enfermement, tout en soulignant les contradictions qui habitent la condition humaine. Ici, l'humour devient un outil philosophique puissant pour démystifier les structures de pouvoir. Le spectateur est à la fois amusé et déconcerté par cette parabole, pleine d’humour et d’ironie qui est un chef-d'oeuvre de paradoxe et de satire politique, éclairant de manière subtile et incisive les questions de liberté et d’enfermement. Ce moment vient apporter un souffle supplémentaire à une soirée déjà marquée par l'intensité du discours contre la tyrannie.

Le spectacle joue habilement sur la dialectique du contrôle et de l'émancipation, où Frédéric Polier, en endossant le rôle de Friedrich Dürrenmatt devant le Conseil Fédéral, nous rappelle que le théâtre est aussi un espace de résistance intellectuelle. 


UN QUESTIONNEMENT UNIVERSEL ET ACTUEL

Polier nous fait traverser les âges tout en nous ramenant à des questions qui, loin d’être cantonnées au XVIe siècle, sont au coeur de notre modernité. La tyrannie moderne n’a plus le visage des monarques d’autrefois ; elle prend des formes multiples : surveillance, conformisme social, manipulation de l’opinion publique. En cela, Le Discours de la servitude volontaire devient une arme philosophique pour le monde contemporain. Les échos des révolutions passées, des luttes pour les droits civiques de Gandhi à Martin Luther King, se reflètent dans l’incapacité persistante des sociétés à briser ce cycle de soumission volontaire.

Ce spectacle, par son approche intellectuelle et sa sobriété scénique, pousse les spectateurs à interroger leur propre rapport à l’autorité et au pouvoir.

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